Thomas Baum – Team member #4

Thomas Baum – Team member #4



Vous voulez en apprendre un peu plus sur l’équipe PILMIX ?
Voici l’article sur notre quatrième « team member », Thomas Baum, co-fondateur de PILMIX.

Thomas Baum

L’interview

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je suis pharmacien hospitalier spécialisé en hygiène et en gestion des risques liés aux soins. Mon travail au quotidien est la prévention des infections nosocomiales. Mais aussi l’analyse et le suivi des événements indésirables associés à des soins dont les erreurs médicamenteuses.

Quel rôle as-tu dans PILMIX ?

Pour le projet PILMIX, j’assure le rôle de Quality Manager. En ce sens, je suis responsable du système qualité de l’application. Je veille à ce que les solutions que nous proposons soient conformes à la réglementation et aux bonnes pratiques professionnelles.

Qu’est-ce qui t’a motivé à créer PILMIX ?

L’information sur le médicament est très disparate et difficile à retrouver facilement, même pour des professionnels de santé. Je voulais un outil rapide qui soit capable de concentrer toutes les informations utiles en un seul endroit et qui répond simplement à mes questions en quelques clics.

Quelle fonctionnalité de PILMIX trouves-tu la plus intéressante ?

En tant que gestionnaire des risques dans un hôpital public, la fonctionnalité qui me sert le plus est le signalement des effets secondaires des médicaments. En plus d’être intuitif, le formulaire de déclaration est très rapide à compléter et il est envoyé automatiquement au bon centre de pharmacovigilance. Il est beaucoup moins fastidieux à utiliser que celui qu’on retrouve sur la plateforme nationale de signalement.


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Médicaments : surconsommation & malconsommation

Médicaments : surconsommation & malconsommation

Médicaments : surconsommation & malconsommation


Faciliter la prise d’informations sur les médicaments est la vocation de PILMIX. L’information est cruciale pour mieux encadrer la prise de médicaments. Aujourd’hui, on vous explique en quoi la surconsommation et la malconsommation médicamenteuse est un problème fondamental.

médicaments

SURCONSOMMATION DE MÉDICAMENTS EN FRANCE



La France fait partie, comme la plupart des pays développés, des plus gros consommateurs de médicaments. A l’aube des années 2000, la France était même le plus gros consommateur de médicaments en Europe. Cette surconsommation de médicaments a dès lors été pointée du doigt, et des actions ont été mises en place pour la réduire.

Ainsi, Bernard Kouchner, alors ministre de la santé en 1998, disait de la France qu’il s’agissait d’un pays « où la surconsommation médicamenteuse est flagrante et injustifiée… Trop de prescriptions sont reconduites en l’absence de symptômes. »

dépenses médicaments

Entre 2000 et aujourd’hui, la France a été l’un des pays d’Europe ayant la plus faible croissance dans la consommation de médicaments. Ainsi, elle se retrouve aujourd’hui dans la moyenne Européenne. Malgré cet effort, la surconsommation demeure.

Les Français dépensent en moyenne presque 500 euros par an en médicaments, hors médicaments hospitaliers. La sécurité sociale prend en charge la majeure partie de cette dépense. Depuis 2014, le taux de remboursement ne figure plus sur les boîtes de médicaments; les vignettes ont disparu. PILMIX vous informe sur le taux de remboursement de vos médicaments avec sa fonctionnalité Remboursements.


LE CAS PARTICULIER DES ANTIBIOTIQUES

Bien que la France ne fasse plus partie des mauvais élèves européens en termes de consommation de médicaments, il reste un domaine dans lequel elle a du retard : la consommation d’antibiotiques. La France se situait, en 2015, à la huitième place des consommateurs d’antibiotiques dans le monde. Or, la consommation abusive des antibiotiques utilisés pour soigner les infections (la pneumonie, les infections urinaires et même la tuberculose) augmente la résistance bactérienne.

bactéries

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), « La résistance aux antibiotiques entraîne une prolongation des hospitalisations, une augmentation des dépenses médicales et une hausse de la mortalité… [et] constitue aujourd’hui l’une des plus graves menaces pesant sur la santé mondiale, la sécurité alimentaire et le développement.»¹

Le problème principal est leur utilisation alors qu’elle n’est pas nécessaire. Dans de nombreux cas, on peut se passer d’antibiotiques grâce à la vaccination ou à des mesures d’hygiène plus strictes. Pour l’OMS « Si nous ne prenons pas des mesures d’urgence, nous entrerons bientôt dans une ère postantibiotique dans laquelle des infections courantes et de petites blessures seront à nouveau mortelles. »

Ceci nous amène à nous poser la question suivante : « Le problème est-il la surconsommation ou la malconsommation de médicaments ? »


SURCONSOMMATION ET MALCONSOMMATION

Les antibiotiques sont un bon exemple de malconsommation médicamenteuse. Malheureusement, cette malconsommation ne se limite pas aux seuls antibiotiques.

« Dans le monde, près de la moitié des médicaments ne sont pas utilisés à bon escient. Les experts de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) rappellent que cela peut avoir de graves conséquences : effets indésirables, prolongation des maladies et même, dans certains cas, la mort.»²

Trois règles d’utilisations optimales d’un médicament sont préconisées par l’OMS : « Médicament de qualité, Bonne dose, Respect des précautions d’usage ». Sur ce point, PILMIX vous renseigne sur les précautions d’usage avec sa fonctionnalité Comment prendre mon médicament ?

Ne pas prendre en compte la situation du patient, et notamment ses allergies, est une autre raison de malconsommation médicamenteuse. Ici aussi PILMIX vous renseigne sur les substances allergisantes contenues dans vos médicaments avec sa fonctionnalité Recherche de substance.


MEDICAMENTS & EFFETS SECONDAIRES


L’étude EMIR (Effets indésirables des Médicaments : Incidence et Risque) a conclu sur la consommation de médicament en France : 3,60% des hospitalisations sont liées à des effets indésirables. « Les malades hospitalisés pour effet indésirable étaient plus âgés en moyenne que ceux hospitalisés pour un autre motif ». Ceci n’a rien d’étonnant puisque la consommation de médicaments augmente avec l’avancée en âge.

70% des cas sont dus à des effets indésirables liés au médicament seul. Encore une fois, PILMIX vous permet de savoir si un de vos médicaments peut être à l’origine d’un symptôme avec sa fonctionnalité Effets secondaires et médicaments.

hospitalisations pour effets indésirables

Les 30% restants sont issus d’interactions entre médicaments. Une fonctionnalité pour connaître les interactions médicamenteuses à éviter est en cours de développement; elle intégrera PILMIX prochainement.

Ce sont pour toutes ces raisons que PILMIX a fait de sa vocation la prise d’information médicamenteuse. Ceci afin de réduire les risques liés à la consommation de médicament. Dans cette lignée, certains effets secondaires sont liés à la sexualité. C’est particulièrement le cas des pilules contraceptives, des antidépresseurs et des médicaments pour la tension. PILMIX propose aussi de vous renseigner en quelques clics sur ces symptômes avec sa fonctionnalité Sexualité et médicament.

Si vous subissez un effet secondaire, déclarez-le facilement à la pharmacovigilance grâce à PILMIX. Vous contribuerez à une meilleure connaissance du médicament.


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Sources :
¹ Résistance aux antibiotiques (who.int)
² OMS | Promouvoir l’usage rationnel des médicaments, c’est sauver des vies et faire des économies (who.int)